De -9000 à -7000 av. J.C.
– Le refroidissement en Europe correspond en Afrique àdes phases pluviales dont la température devait être en moyenne de 6° inférieure àla température actuelle.
Les massifs montagneux étaient arrosés par une pluviosité exceptionnelle qui alimentait des fleuves se jetant dans de vastes étendues lacustres.
– Les mers intérieures commencèrent leur décrue.
Il y avait alors des forêts, de cèdres dans les montagnes, de hêtres, de tilleuls, d’aulnes àmoindre altitude.
– La faune comprenait : éléphants, rhinocéros, girafes, crocodiles, hippopotames, autruches, grands bubales, antilopes, gazelles, lions.
– Les populations nombreuses, s’adonnaient à la chasse, la pêche et la cueillette.
De -7000 à -4000 av. J.C.
Epoque bubaline
– Le climat devient progressivement plus sec. La forêt s’éclaircit, elle est remplacée par la steppe.
– L’homme fait sa « révolution néolithique » avec :
- – la domestication des animaux,
- – l’invention de la poterie,
- – le perfectionnement et la miniaturisation de l’outillage lithique,
- – la pratique de l’ élevage et la culture des céréales.
Le Grand Bubale Pasteur menant ses boeufs
Femme aux seins tatoués
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– Les hommes peignaient et gravaient sur les surfaces rocheuses. Ils représentaient des animaux sauvages tels qu’ils les voyaient, grandeur nature. Les sujets les plus anciens sont les plus beaux.
Personnage aux plumes
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De -3000 jusqu’à J.C.
Epoques bovidienne, caballine et cameline.
– Le grand bubale disparaît.
– Le Sahara continue à se dessécher.
– Les populations noires émigrent vers le Sud : le Sahel
– Les populations blanches émigrent vers le Nord : l’Atlas.
– L’art évolue vers la médiocrité : semi-naturaliste.
– Le dromadaire remplace le cheval.
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– Au début du 1ermillénaire le Sahara est presque aussi desséché qu’à notre époque.
– Apparition du cheval puis du dromadaire vers 150 avant J.C.
– La première mention du dromadaire figure dans la relation de la bataille de Thapsus en 46 av. J.C., au cours de laquelle Jules César battit Juba 1erroi de Numidie, et lui prit 22 de ces animaux.
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– Apparition de l’écriture : alphabet touareg, le tifinar.
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De la préhistoire à l’antiquité
Grand Erg occidental
– Aucune région au monde ne possède un ensemble rupestre comparable àcelui du Sahara qui, paradoxalement, est le plus grand désert de la planète.
– Contrairementàce que l’on constate en Europe, il n’y a pratiquement pas de grottes au Sahara : l’art rupestre est un art de plein air. Son support est constitué par des parois souvent verticales, fréquemment choisi dans des éboulements de rochers. Les représentations les moins anciennes se rencontrent aussi sur des plans horizontaux notamment dans le lit des cours d’eau desséchés.
Sebkha de TimimounBouhamana Sud de Colomb-Béchar
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– Au cours d’un séjour de quatre années au Sahara, de 1963 à 1967, comme chef de corps au sein du Centre Inter-armée d’Essais d’engins spéciaux, Michel Lihoreau a consacréses loisirs à la recherche préhistorique.
– Il a bénéficiéde l’encouragement de ses Chefs, du dévouement enthousiaste de ses subordonnés, ainsi que des conseils et de l’amitié d’Henri Lhote qui fut l’un des meilleurs spécialistes des chefs-d’œuvre d’art rupestre du Sahara.
Ses travaux peuvent se résumer ainsi :
– la fouille de la nécropole antéislamique de Djorf Torba, au bord de l’Oued Guir, entre Béchar et la frontière marocaine.
– la fouille du gisement tout àfait remarquable de poterie du IVème millénaire avant J.C. dans la vallée de l’Oued Zégag, entre Abadla et Hamaguir.
– le relevé de plus de mille gravures nouvelles entre les Oasis de Taghit et d’Igli, à120 Km au sud de Béchar.
– le relevé de 80 sites préhistoriques dans un rayon de 30 Km autour de Béchar et Kénadza.
– des explorations en voiture et en hélicoptère dans la région de l’Erg Er Raoui, entre Tabelbala et Béni Abbès, aux cours desquelles ont été repérés de nombreux sites paléolithiques et néolithiques et dont étérapportées des collections remarquables.
– la mise au point d’un procédéde moulage de gravures rupestres qui a permis de réaliser les cinquante moulages présentés dans cette exposition.
Les fouilles de Djorf Torba et de l’Oued Zégag viennent d’être publiées avec préface de Henri Lhote, sous l’égide du Centre d’Etudes sur l’Histoire du Sahara. Un troisième volume consacré aux nouvelles gravures de la région de Taghit et également préfacé par Henri Lhote est en cours de publication.
Enfin, Michel Lihoreau et Henri Lhote ont prêtéleurs collections en commun dont les principales ont étéprésentées de 1986 à1988, au Mans, à Saumur, à Ermont et à Blois.
C’est grâce au souvenir de cette amitiéque Madame Henri Lhote a bien voulu prêter 26 fresques du Tassili pour la présentation de cette exposition.
Le procédé de moulage.
– Nettoyer le support rocheux de la gravure pour éliminer les dépôts de sable et de poussière.
– Enduire la surface àmouler avec de l’encaustique afin d’empêcher l’adhérence des produits.
– Appliquer au pinceau une couche de résine synthétique, après y avoir incorporé un catalyseur et un accélérateur dosé en fonction de la chaleur ambiante et du temps disponible sur place.
– Appliquer sur la résine une toile de verre.
– Passer une seconde couche de résine.
– Attendre 4 à 6 heures, selon la température, le durcissement des produits.
– Décoller le tout qui forme une matrice négative de la gravure.
– Employer en atelier, le même procédé pour obtenir un positif, après avoir incorporé à la résine un colorant noirâtre pour imiter la patine saharienne.
Les premiers peuples
Les peuples avant les Romains
Il est manifeste que l’Afrique du Nord fut peuplée depuis les temps immémoriaux.
1 – un peuple venu du Sud (le Zambèze)
2 – d’autres hommes leur succédèrent, venus des Hauts-Plateaux de l’Asie Centrale ou de l’Abyssinie.
Tous ces hommes formèrent les Berbères, dénommés par les analystes latins : Gétules, Numides, Maures.
Ils évoluent et entretiennent des relations commerciales : teintures, vannerie, métaux, cuirs, bois. Ils ont une religion et même un alphabet.
3 – d’autres venus de l’Asie du sud par le Soudan, aggravèrent les divergences des occupants ; ce qui permit aux Phéniciens d’installer des comptoirs sur les côtes. On les retrouvent àUtique en 1520 avant J.C. et à Annaba, Skikda, Béjaïa, Tigzirt, Alger, Cherchell, Ténès.
4 – en 814 avant J.C. Didon fonde Carthage, qui durera 668 ans, jusqu’à 146 avant J.C. date à laquelle la ville la plus riche du monde disparaît dans les flammes, après le siège qu’imposèrent les Romains durant la 3èmeguerre punique.
Cette chute favorise l’installation des Romains qui firent de la Numidie « la Province Africa « .
Carthage est reconstruite en 125 avant J.C. par les Romains. Les Berbères d’aujourd’hui sont : les Kroumirs de Tunisie, les Kabyles d’Algérie, les Chleus du Maroc, et les Touaregs du Sahara.
Les monnaies
– Les Romains frappaient leur monnaie àl’effigie de leurs dieux : Janus, Hercule, Jupiter…
– Rome y est personnifiée ainsi que l’Afrique que l’on trouve ici sous le règne de Juba II.
– Plus tard nous nous trouvons en présence d’une véritable galerie de portraits des Empereurs romains d’un admirable modelé.
Monnaies de Juba, à l’effigie de Jupiter Ammon et de l’Afrique personnifiée avec au revers :
un lion, un éléphant et l’inscription : « Royaume de Juba »
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Dessin d’après deux pièces, une en bronze à gauche et une en plomb à droite.
C.F. J. Mazard : “Corpus nummorum Numidiae Mauretaniaeque”
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Monnaies d’argent punique
Monnaie d’argent punique représentant un cheval et un palmier (IVémes. av J.C.)
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Monnaie d’argent punique représentant la tête dite de Tanit (IVémes. av J.C.)
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Médaillon en argile cuite représentant un cavalier armé avec un chien
(Carthage, nécropole de Douïmes VI èmes. av J.C.).
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Lixus
Tombeau Libyco punique (Dougga, Nord tunusien, II èmes. av. J.C.).
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Comptoirs Phéniciens
Navire phénicien, sur le sarcophage de Sidon
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Paysan étrusque au labour. Figurine en bronze
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CARTHAGE
Byrsa, colline, où plus tard mourût Saint Louis
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Vue générale de la commune punique de Byrsa
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Vue de « Thophet » de Salammbo.
Ce cimetière est situé à proximité du lieu des sacrifices des nouveaux-nés
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Site de Carthage
Reconstitution d’une rue de Carthage par le dessinateur J. Martin.
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Masques prophylactiques inspirés des « Courol » ioniens (Carthage)
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Masques VIIème, VIèmeet IVèmes. av. J.C
Masque d’homme, Carthage (nécropole de Minjel et de Doïmes).
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Masques de femmes ou « protomés » Carthage (nécropole de Dermch). |
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Chronologie
-3000 | Les Phéniciens font leur apparition dans l’histoire. Leur influence est considérable et ils seront les maîtres de la mer et du commerce méditerranéen. |
-1520 | Les Phéniciens s’établissent sur la côte d’Afrique àUtique (nord-ouest de Carthage) et fondent de nombreux comptoirs. |
-814 | Didon fonde Carthage. |
-3èmesiècle | La Numidie (partie centrale de l’Algérie actuelle) est dominée par deux rois
-Syphax, allié aux Carthaginois -Massinissa, allié aux Romains. |
-203 | Massinissa fait prisonnier Syphax et règne sur la Numidie. Il sédentarise les nomades et favorise la construction des villes. |
-193-152 | Massinissa entreprend d’annexer les territoires dépendants de Carthage (Tunisie centrale). |
-149 | Carthage riposte. C’est le début de la troisième guerre punique. |
-146 | Les troupes romaines de Scipion Emilien s’emparent de Carthage qui est détruite et rasée. Son territoire devient « Provincia Africa ». |
Lieux des découvertes
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Découvertes du XIXème au XXème siècle
1847, 1956, 1963-1967, dates des découvertes des vestiges préhistoriques.
– A partir de 1850, la pénétration militaire française dans l’Atlas et au Sahara Central et la pénétration italienne au Fezzan, ouvrirent la voie à d’importantes découvertes. Depuis, il a été relevé plus de 30 000 gravures et 15 000 peintures.
L’expédition du Général Cavaignac découvrit les premiers témoignages de l’art préhistorique au Sahara dans l’Atlas (monts des Ksours) au sud d’Oran, à proximité d’Aïn-Sefra : Thyout, Moghrar, Tahtania.
Grand sanctuaire. Prise d’un calque dans un abri de Sefar
La forêt de pierre dans la région de Tamrit
Antilopes
Scène de la vie pastorale
– De 1963 à 1967, le colonel Lihoreau effectue des reconnaissances, des relevés et des fouilles au sud de Colomb-Béchar. Il se rendit avec l’ethnologue Henri Lhote le 9 avril 1966 sur le site de la Chebka Dirhem pour étudier la possibilité de récupérer cette pierre (1500 K) qui a été déposée par la suite au Musée de l’Homme à Paris. Avant le transport un moulage fut réalisé. (n°1 dans l’exposition d’octobre 1993 au Haras à Angers).
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– Les peintures rupestres sont concentrées sur le Haut Plateau du Tassili des Ajjers qui culmine entre 1600 et 1800m. Elles ont été relevées à partir de 1956 par les missions de l’ethnologue Henri Lhote qui a reproduit 850 fresques, dont 95 totalisant 180m² qui ont fait l’objet de 29 expositions : 19 en Europe, 7 en Afrique et 3 au Japon.
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Mission Henri Lhote au Tassili 1957-1958
– Le Tassiliest un pays unique au monde dont la beauté grandiose et sauvage est difficile à décrire. C’est un massif gréseux ayant subi une érosion intense qui se présente aujourd’hui sous les formes les plus diverses, au point que chaque massif a ses caractères propres.
– Parfois, on a l’impression de se retrouver dans une ville détruite par un tremblement de terre ou un bombardement, avec ses ruelles, ses places publiques encombrées d’éboulis, ses monuments ruinés dont certains évoquent des cathédrales gothiques, des tours de guet, des burgs rhénans etc. … ; parfois ce sont des coupoles dont l’ensemble évoque à s’y méprendre un village nègre, d’autres fois encore on croirait errer au milieu des ruines d’Angkor ou au centre d’une forêt de pierres formée par mille aiguilles ou cheminées de fées qui s’érigent vers le ciel.
– Ce qui frappe dans ce décor grandiose c’est la permanence des ruelles et des couloirs qui se croisent avec symétrie, permettant une circulation facile au milieu de tous ces géants de pierre, encore que souvent cette facilité apparente cache de véritables labyrinthes qui nous jouèrent souvent de vilains tours. Tel est le décor où nous avons trouvé les traces nombreuses des hommes du passé, d’autant plus nombreuses que presque toutes les bases de ces étranges rochers présentent des excavations et auvents qui constituent des abris naturels très habitables que, d’ailleurs, fréquentent encore quelques troupes de Touaregs qui vivent dans cette région.
(Pour les peintures rupestres, on procède généralement à un décalque des fresques avec identification des teintes originales ; ce fut notamment la méthode employée pour les fresques du Tassili par la mission Henri Lhote.)
Le grand abri de Jabbaren
Charles Brenans
– Dès le milieu du siècle dernier, des voyageurs européens signalèrent quelques dessins rupestres dans leur carnet de route, mais la grande découverte qui alerta les milieux scientifiques est due à un officier français méhariste, Charles BRENANS .
– En 1933, au cours d’une reconnaissance militaire il eut la surprise, en parcourant l’Oued Djerat, à une vingtaine de kilomètres à l’est d’Ilezi (autrefois Fort Polignac), de voir sur les rochers en bordure de l’oued, d’innombrables gravures représentant des animaux disparus depuis longtemps de cette région, tels que l’hippopotame, le rhinocéros, l’éléphant, le lion, des oiseaux d’eau tels que le pélican, c’est à dire toute une faune de marécage et de savane. De plus, des parois abritées par un auvent, étaient ornées de peintures à l’ocre, figurant des scènes pastorales de chasse ou de combat. Par chance, le lieutenant BRENANSétait un bon dessinateur. Il se mit à relever à vue sur des carnets de route un grand nombre de ces figurations et les envoya au Pr. GAUTHIERà la faculté d’Alger. Celui-ci délégua un collègue pour se rendre à Djerat, le Pr. PERRET, auquel il conseilla de se faire accompagner par Henri LHOTE, qui avait déjà traversé le Sahara à pieds et à chameau sur plusieurs itinéraires et connaissait donc bien la rude vie saharienne.
– Ainsi dès 1934 Henri LHOTEse rendait à Djerat et rejoignait BRENANSsur le plateau. Devant la multitude des scènes peintes, souvent complexes et difficiles à déchiffrer et à rendre, il se rendit compte que pour effectuer un travail valable, il serait nécessaire de s’adjoindre une équipe de véritables peintres susceptibles d’établir des relevés en grandeur nature aussi fidèles que possible après avoir pris des calques directement sur la paroi.
– Par suite des circonstances, ce projet auquel devait être associé Charles BRENANSne put se réaliser qu’à partir de 1956, après le décès de ce dernier …
Irène et Henri LHOTE
Janvier 1968
Déesse des moissons
Les autruches et le renard
Chameliers (art décadent)
Les masques
La mission Henri Lhote au Tassili, a été organisée sous les auspices de Monsieur Jacques Soustelle, alors Gouverneur général de l’Algérie avec le concours personnel de Monsieur l’Abbé Breuil, membre de l’Institut, de Monsieur le professeur H. Vallois, Directeur du Musée de l’Homme et avec les appuis financiers du Centre National de la Recherche Scientifique, du Gouvernement général de l’Algérie et de l’Institut des Recherches Sahariennes.
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Parmi les passionnés d’ethnologie ou d’archéologie de ces régions sahariennes, citons :
– l’Abbé Breuil
– le colonel Brenans,
– le professeur Monod…
Irène et Henri Lhote ainsi que le colonel Lihoreau, leur ont souvent rendu hommage.
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