Enseignement Supérieur

Enseignement Supérieur

 

La Faculté de Médecine.

Elle s’est illustrée par de grandes découvertes et de grands savants. (Voir l’article « Médecine en Algérie »)

 

La Faculté de Droit.

Les maîtres de la Faculté de Droit eurent fort à faire pour en plus des programmes communs avec ceux de France, enseigner la Législation Algérienne, le Droit Musulman, les coutumes indigènes. En 1896 R. Estoublon publia avec Lefébure, un Code de l’Algérie que complétèrent à partir de 1905, la « Revue algérienne de législation et de jurisprudence » ainsi que d’autres périodiques.

En 1962 on comptait 25 chaires, dont :

1 de Législation algérienne

1 de Droit musulman : Morand ( de 1895 à 1932)

1 de Droit et Sciences coloniales

1 de Sociologie nord-africaine

1 d’Economie algérienne.

 La Faculté de Lettres.

Issue de l’Ecole Supérieure fondée par Emile Masqueray, la Faculté de Lettres était, elle aussi, caractérisée par sa double polarité : à l’enseignement de type métropolitain s’ajoutait l’étude approfondie du Maghreb et de l’Islam. Au total : 26 chaires dont :

1 de Préhistoire

1 de d’Histoire antique : Stéphane Gsell

1 de Géographie

1 de Civilisation musulmane

1 de l’Occident musulman

1 du Maroc

1 de Langue arabe : René Basset, Mohamed ben Cheneb puis H. Pérès qui  assura la publication du « Bulletin des études arabes »

1 de Berbère : André Basset qui publia en 1952 les 4 volumes du « Dictionnaire Français-Touareg » du Père de Foucauld

1 d’Archéologie musulmane : Georges Marçais.

 

La Faculté des Sciences.

Comme les autres Facultés algéroises, celle de Sciences assumait une double tâche : elle enseignait les disciplines générales et spécialisées.

Elle organisa en 1931 un Institut de Météorologie et de Physique du Globe qui, l’année suivante créa un Laboratoire Annexe à Tamanrasset.

Elle disposait de l’Observatoire de Bouzaréah où avait été construit un four solaire expérimental (parabole de 50 m2 ) ainsi que des Stations Marines, à Castiglione où le Directeur était le Pr. Dieuzeide et à l’Amirauté.

Elle s’était placée en avant-garde, les dernières années en créant un Institut d’Etudes Nucléaires confié au professeur Blanc-Lapierre en 1955.

 

En 1962 on comptait 17 Chaires et 20 Maîtrises de Conférences :

En Botanique le titulaire fut pendant 38 ans, M.  R. Maire qui créa un immense herbier, mondialement connu.

En Chimie Générale, le Pr. Berlande.

En Mathématiques, le Pr. Cirrus.

 

Entre les différentes Facultés s’étaient instaurées des liaisons étroites et fructueuses par la création de l’I.R.S. (Institut de Recherches Sahariennes) relevant des 4 Facultés.

 

Institut d’Etudes Nucléaires de l’Université d’Alger.

En 1955 le professeur Blanc-Lapierre fit créer par décret, à la Faculté de Sciences de l’Université d’Alger, les Enseignements du 3ème Cycle permettant de délivrer les Diplômes d’Etudes Approfondies (DEA) de Physique Nucléaire.

La construction de L’I.E.N.U.A. débuta en 1956 et les Accélérateurs furent installés en 1958-1959. Les travaux de constructions et d’équipements continuèrent (toujours sous financement français). L’inauguration de la 2ème tranche des bâtiments de l’I.E.N.U.A. eut lieu ….. 1 an après l’Indépendance.

 

L’effectif des étudiants passait d’un millier au début de  siècle à 7000 en 1960.

Cependant l’université ne rassemblait pas tous ceux du pays. Certains Européens et Musulmans préféraient s’inscrire en France. Certains Musulmans étaient attirés par les universités islamiques. En 1954, 900 étaient inscrits à Tunis, 200 à Fès, 30 au Caire.

 

L’Université d’Alger

             En 1959 elle était devenue aussi importante que les Facultés provinciales. Celle de Droit se classait 3ème de France par le nombre de ses étudiants, 2ème par celui de ses chaires et les Sciences attiraient maintenant plus d’élèves que le Droit.

L’Université d’Alger était caractérisée par une double polarité : à la fois intégralement française et maghrébine par ses implications islamiques, berbères et sahariennes.

Alger faisait de plus en plus figure de petite capitale universitaire qui allait bientôt se décentraliser vers Oran et Constantine.

 

La bibliothèque des Facultés

 Elle était installée, dès 1888, dans la partie centrale du bâtiment de l’Université.

Les étudiants des quatre Facultés s’y côtoyaient. Ils avaient à leur disposition 500 000 volumes et 1275 revues dont 630 étrangères

 

 

 

 

 

 

 

Institut agricole de Maison-Carrée

 

 

 

En 1905, la vieille école régionale de Rouïba est transférée à Maison-Carrée.

En 1918 elle est transformée en Institut Agricole et en 1956 devient Ecole Nationale délivrant le diplôme d’Ingénieur agricole

(Voir « l’agriculture »)

 

 

 

 

 

 

 

Station marine de Castiglione

 

Institut d’Etudes Nucléaires de l’Université d’Alger.

En 1955 le professeur Blanc-Lapierre fit créer par décret, à la Faculté de Sciences de l’Université d’Alger, les Enseignements du 3ème Cycle permettant de délivrer les Diplômes d’Etudes Approfondies (DEA) de Physique Nucléaire.

La construction de L’I.E.N.U.A. débuta en 1956 et les Accélérateurs furent installés en 1958-1959. Les travaux de constructions et d’équipements continuèrent (toujours sous financement français). L’inauguration de la 2ème tranche des bâtiments de l’I.E.N.U.A. eut lieu ….. 1 an après l’Indépendance.

 

Chronologie.

1859 Inauguration à Alger d’une Ecole de Médecine et de Pharmacie (dans la basse Kasbah) rattachée à la Faculté de Montpellier.
1879 La loi Jules Ferry permet de créer 3 Ecoles supérieures de Droit, Lettres et Sciences.Création de la Bibliothèque de l’Université  d’Alger.
1887 Les 4 Ecoles Supérieures sont regroupées sur l’emplacement du camp d’Isly.
1896 Une loi érige en Universités ces Ecoles Supérieures.
1901 Création de l’Ecole Supérieure de Commerce d‘Alger (Etablissement privé reconnu par l’Etat, géré par la Région Economique d’Algérie et contrôlé par la Direction de l’Enseignement Technique).
1905 La vieille Ecole Régionale d’Agriculture de Rouïba est transférée à Maison-Carrée.
1909 Ces 4 Universités sont érigées en Facultés.
1918 L’Ecole Régionale d’Agriculture de Maison-Carrée devient Institut Agricole.
1921 Constitution d’un Institut de Géographie.
1931 Un Institut de Météorologie et de Physique du Globe est organisé.
1937 Le décret du 19 mai réorganise la structure des Ecoles Supérieures de Commerce, il uniformise les conditions d’admission.
1946 Création d’un Institut d’Urbanisme.
1947 Décret du 3 décembre : réforme profonde de l’Enseignement Commercial. Toutes les Ecoles Supérieures de Commerce, reconnues par l’Etat sont soumises au même règlement.
1949 Organisation d’un Institut d’Etudes Politiques.
1952 Création d’un Institut d’Etudes Philosophiques.
1953 L’Institut d’Enseignement Technique de Maison-Carrée délivre ses premiers diplômes.
1954 Organisation d’un Institut Préparatoire d’Etudes Juridiques à Oran et Constantine.
1955 Un Institut d’Etudes Nucléaires est construit à Alger par le Pr. Blanc-Lapierre
1956 Création d’un Institut d’Ethnologie.
1957 Organisation d’un Institut de Préparation aux Affaires
1961 Création d’une Propédeutique des Lettres et des Sciences et une 1ère année de Médecine à Oran et à Constantine.

 

Institut d’Enseignement technique

En 1950 par décret paru au J.O. du 27 août l’École est habilitée à délivrer un diplôme d’Ingénieur dans les spécialités : Travaux Publics et Bâtiment.

En 1953 les premiers diplômes étaient délivrés.

Après la création des sections d’Électronique et de Génie Chimique, le décret du 4/6/1960 attribuait à l’établissement le nom d’ «École Nationale d’Ingénieurs d’Alger »

Institut Industriel de Maison Carrée (les salles de cours).

Ecole nationale d’Ingénieurs de Maison-Carrée de la chimie à l’électronique.

 

 

 

 

L’Ecole Supérieure de Commerce était classée parmi les meilleures de France. Comme les Facultés elle assumait l’enseignement de type métropolitain auquel s’ajoutaient l’Economie Algérienne, le Droit Maritime, le Droit Fiscal Algérien, l’Organisation Politique et Administrative de l’Algérie.

Le nombre d’offres d’emplois  faites aux jeunes gens formés par l’Ecole était supérieur au nombre des diplômés

 

 

 

 

 

 

 

Nos sources.

Robert Laffont : Pierre Goinard, « Algérie, l’œuvre française. »

Revue « Képi blanc »

http://perso.wanadoo.fr/bernard.venis/Alger/enseignement/textes/institut_etudes_nucleaires_cercle99.htm

http://perso.wanadoo.fr/alger-roi.net/alger/ecole_commerce/textes/description.htm